Chercher l’exil fiscal hors de France à la veille des élections présidentielles est le nouvel échappatoire de plus en plus de français. Un constat qui se généralise pour faire face aux nouvelles régulations visant à augmenter le régime de taxations sur les plus hauts revenus. Une politique draconienne qui amène les français à préférer l’expatriation à la dépossession de leurs biens.
De nouvelles réglementations inquiétantes
Les prévisions réglementaires en France ont de plus en plus été des signaux d’alerte pour ces français craintifs d’être dessaisis de leur capital. En effet, résorber le déficit implique un réapprovisionnement sur les revenus « politiquement taxables » en d’autres termes ceux qui peuvent régler la note. Les programmes électoraux de gauche comme de droite n’annoncent pas des perspectives encourageantes pour l’après élection. En plus de l’augmentation du poids des taxes, de nouvelles réglementations sont à prévoir comme par exemple la taxation sur les plus-values et les transactions financières.
Une décision unanime
Choisir l’immigration fiscale n’est pas toujours chose aisée pour ces expatriés qui laissent derrière eux une vie familiale et sociale. Pour contrer l’éloignement géographique, ils préfèrent généralement l’expatriation dans un pays francophone voisin tels que la Belgique ou la Suisse. La Suisse est par ailleurs une juridiction avantageuse pour ces nouveaux expatriés. En effet, en plus de la qualité de vie c’est un état qui pratique un régime de taxation plus faible qu’en France. L’impôt sur les successions peut aller de 6 à 0% selon les cantons. La Suisse représente donc une destination sécurisante pour les investisseurs étrangers. D’autres facteurs le confirment. La devise helvétique garde une valeur forte sur les marchés des devises ce qui lui confère sa stabilité économique et monétaire. Forte de sa faible politique de taxation, la Suisse accueille à ce jour près de 50% d’expatriés français parmi ses plus grosses fortunes.